VISITE DU 21 AVRIL 2016 : LES BUREAUX RAIDCO (Lorient)
Nos Parisiens sont arrivés par le TGV de 10h 52 à la gare de Lorient. Louis LE PIVAIN et moi-même les attendions pour les amener dans les bureaux de la Sté de Louis, « RAIDCO ». Cette société existe depuis 25 ans et a été rachetée il y a 10 ans. Son CA est d’environ 20 millions d’euros. Sa production est centrée sur la surveillance maritime et s’articule sur 3 segments :
- Les OPV, bâtiments de 40 à 70 mètres utilisés pour la surveillance hauturière (ZEE de 200 miles soit environ 350 km) dont la vitesse varie de 20 à 25 knots. Ce sont des bateaux marins, endurants. La production est exportée à 90 %.
- le deuxième segment correspond à la construction de vedettes rapides, de 20 à 33 mètres (d’environ 40 tonnes) et destinés à la surveillance côtière (de 20 à 50 nautiques) et dont la vitesse est d’environ 30 knots.
- Le troisième segment comporte des embarcations semi-rigides de 5 à 15 mètres, très rapides, pouvant atteindre 50 km/h.
Louis concentre son action sur les 2 premiers segments mais « met le pied chez le client » avec la construction des semi-rigides (ex : Côte d’Ivoire, Sénégal, Maroc, Gabon, Libye). Ses clients favoris sont la Gendarmerie Maritime Nationale et la Police aux Frontières (Une série de 24 est en cours dont 2 pour la Guyane).
Il a beaucoup de sous traitants (dont STX à Lorient) aussi pour la formation des équipages. Louis a son propre bureau d’études et travaille avec un architecte naval anglais. En matériau, il est passé de l’acier au composite. Les ventes se font en bateaux armés, « armables » ou pas.
Il devient difficile de travailler avec l’administration française, lourdeur…et construction à perte…
Dans les bureaux ici, 10 personnes travaillent mais sur l’ensemble, cela représente une centaine de personnes ; Louis s’appuie sur un vivier d’officiers en retraite qui sous le statut d’auto entrepreneurs forment des équipages étrangers.
21 AVRIL 2016 : CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ANA-INHESJ (Lorient)
Nous avons commencé la réunion présidée par la Présidente Danièle LUCCIONI. Elle rappelle que les Associations Régionales à Lyon, Bordeaux et Lille sont avec l’Association du Gand Ouest sont celles qui fonctionnent le mieux.
Elle insiste pour que nous allions sur le site de L’ANA -INHESJ dans l’onglet « Régions ».
Elle rappelle que le 8 juin, c’est la journée INHESJ et ANA à Paris dès 9h30, avec le Directeur, les responsables des actions et un déjeuner. La veille, il y aura la remise du Prix AKROPOLIS décerné par l’ANA-INHESJ suivi d’un diner débat sur le thème de la Cybersécurité. Détails à venir !
La Présidente nous demande d’envoyer l’invitation à tous nos adhérents.
Le 22 juin, est organisé un dîner débat avec A. BLONDY, que nous avons rencontré à Malte.
On nous présente le nouveau logo imaginé par un jeune Auditeur : Dorian Petey.
Danièle nous demande aussi des articles sur la vie de notre Association avec photos.
Les comptes-rendus de voyages sont lourds dans le Bulletin. Il faudrait réaliser une plaquette en dehors (sur le site Internet).
Il reste deux points juridiques à étudier : la place des Jeunes dans l’Association et la place des Régions. L’autre problème reste l’officialisation de notre session régionale de 1998 mais Danièle Luccioni s’en occupe.
Après un déjeuner sur le port (rapide…) nous avions rendez-vous pour la visite de la base militaire de Lorient.
VISITE DU 21 AVRIL 2016 : DCNS (Lorient)
Petit historique (à partir d’un article de OF du 21 avril 2016)
« La base navale de Lorient est un site majeur de l’histoire militaire du XXème siècle, la base sous-marine de Keroman étant la plus importante des cinq bases allemandes construites pendant la seconde Guerre Mondiale. Lars Hellwinkel, docteur en histoire contemporaine dans les Universités de Brest et de Kiel revient sur cette période en présentant ses recherches concernant les base navales allemandes entre 1940 et 1945.
Depuis 1945 et 1997, le site est occupé par la Marine Nationale française. Au début des années 2000, suite à l’arrêt des activités militaires, la presqu’île de Keroman fait l’objet de profondes mutations vers de nouvelles activités économiques, nautiques et patrimoniales qui vont redynamiser l’endroit.
Un parcours dans la base permet de revenir sur ces changements avec la découverte de lieux ouverts au public. »
Le site s’étend sur 46 ha et la surface couverte est de 12,5 ha. Là, travaillent 2000 collaborateurs (1200 à la production et 500 au design ) plus 800 sous-traitants. Nous sommes encadrés par Monsieur LECLERC (une mine d’or de détails et de connaissances !) et nous avons un minibus à notre disposition.
Les activités et les sites en France : Brest, Cherbourg, Lorient, Nantes/Indret, Angoulême, Toulon St Tropez, Bagneux/Issy les Moulineaux. Chaque site est dédié en France et 90 % de la valeur ajoutée est faite en France.
C’est une société internationale (Brésil, Chili, Canada (en projet).
- En Europe : Irlande, Grèce, France,
- En Afrique : RAU, Egypte, EAU
- En Asie :Pakistan, Inde Malaisie, Indonésie Singapour
- L’Australie est un allié .
L’implantation est durable auprès des Clients, et l’acceptation industrielle et technologique est liée à du « sur-mesure ». L’offre est globale et le positionnement complet : construction neuve , fourniture et équipement de systèmes complexes, soutien et services pendant tout le cycle de vie des navires, infrastructures navales. Cela peut se faire sur les sites DCNS ou chez le client, ou bien, la réalisation se fait en transfert de technologie. Les partenariats existants permettent des retours d’expérience et l’amélioration de l’ingénierie de conception.
Après un petit film qui résume ce qu’est la DCNS, nous avons revêtu la tenue obligatoire pour visiter le FREMM AUVERGNE. Nous avons été dans le ventre de cette frégate avec interdiction de prendre une photo….Grande frustration !
A 18 h, il était temps que nos Parisiens repartent vers la gare pour leur train, avec un bus gentiment mis à leur disposition par la DCNS. Nous avons regretté de n’être que ….11 à profiter de cette journée ensoleillée (quelles mauvaises langues colportent l’idée « qu’en Bretagne il pleut « ?)…..même si nous étions limités à 17 !